lundi, novembre 28, 2005

Pierre Seel, déporté homosexuel est mort

OODR.com

Triangles Roses


Les déportés se fondent-ils tous dans un même creuset de souffrance et de persécution ? Sont-ils tous également victimes d'une même barbarie ou, comme le souligne un philosophe, "subsiste-t-il entre les différentes catégories de détenus quelque chose de la structure totalitaire de ce qu'étaient les camps de concentration nazis ?". Pendant des années, les homosexuels qui souhaitaient rendre hommage à leurs aînés morts en déportation ont été tenus à l'écart des manifestations officielles. A plusieurs occasions, leurs gerbes ont même été piétinées par des délégations d'anciens déportés. Aujourd'hui encore, lors des commémorations de la Journée nationale du souvenir, les associations homosexuelles doivent, dans le meilleur des cas, se contenter d'un mince strapontin. Leurs dépôts de gerbe sont le plus souvent dissociés de la cérémonie principale. A Paris, cette cérémonie "subalterne" n'est autorisée qu'après le départ des invités officiels, des représentants des autorités et de la Garde républicaine...

Devoir et mémoire

Ceci dit, en Avril dernier, le Président Chirac a reconnu la déportation des homosexuels.

Discours du Président de la République pour la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation.


Il est à noter que la disparition de ce témoin de la barbarie n'est rapportée que par quelques médias homosexuels ou militants. Ah oui, et au journal de minuit sur France3...