vendredi, juillet 21, 2006

Ce que l'on ne dit pas...

WSWS

Quelque 2.000 personnes (1000 d'après Ynet) ont défilé dans la capitale commerciale israélienne de Tel-Aviv dimanche pour exiger des négociations avec le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais en vue de l’échange de prisonniers et la fin de l’offensive contre le Liban.

jeudi, juillet 20, 2006

Journal de 20h sur France2

Cyclisme
Zidane/Matterazzi
Canicule
Climatiseurs
Causes (moins de deux minutes)
Ceux qui fuient la canicule

A 20h15:

Le Liban...

Robert Fisk en Français!

La paix passera par Damas
Pour Robert Fisk, la crise actuelle a été imaginée par le pouvoir syrien. Sans doute en vue de revenir au centre de la scène proche-orientale.


C’est une affaire syrienne. Voilà l’effrayant message qu’a émis Damas le 12 juillet, lorsqu’il a autorisé ses alliés du Hezbollah à franchir la Ligne bleue des Nations unies au Sud-Liban, à tuer trois soldats israéliens, à en capturer deux autres et à exiger la libération de prisonniers libanais incarcérés en Israël. En quelques heures, ce Liban qui avait commencé à croire à la paix s’est une fois encore retrouvé en guerre. Israël a attribué la responsabilité de ces incidents au gouvernement libanais, comme si celui-ci, impuissant et miné par les dissensions confessionnelles, était en mesure de contrôler le Hezbollah. Fouad Siniora, l’affable Premier ministre libanais, a peut-être eu l’impression qu’il dirigeait son pays, mais c’est en réalité le président Bachar El-Assad qui, depuis Damas, peut aujourd’hui encore décider du sort du Liban.
Et la Syrie a fait un pari sans risque : à savoir que, malgré toutes les menaces d’Israël, qui affirme vouloir “faire mal” au Liban, cette nouvelle guerre va échapper à tout contrôle jusqu’à ce que – comme cela s’est souvent produit dans le passé – Israël lui-même propose un cessez-le-feu et libère un certain nombre de prisonniers. Alors, les grandes puissances feront leur entrée en scène, prendront le chemin de la véritable capitale libanaise – Damas, et non Beyrouth – et lanceront un appel à l’aide.
C’est probablement le plan envisagé. Mais fonctionnera-t-il ? Israël a menacé les infrastructures toutes neuves du Liban, tandis que le Hezbollah affirme vouloir durcir ses actions contre Israël. Et c’est là que réside le problème : pour frapper le Hezbollah, Israël doit envoyer Tsahal au Liban, auquel cas elle perdra d’autres soldats. L’attaque du Hezbollah, qui a sans conteste enfreint les règles des Nations unies au Sud-Liban – Geir Pedersen, haut responsable de l’ONU au Liban, l’a qualifiée de “violation grave” de la Ligne bleue –, devait forcément attirer les représailles de l’aviation, de la marine et des chars israéliens sur ce pays fragile et dangereux. A Beyrouth, de nombreux Libanais ont été scandalisés de voir des bandes de partisans du Hezbollah sillonner les rues de la capitale en brandissant le drapeau de leur formation afin de “célébrer” l’attaque menée sur la frontière.
Les membres chrétiens du gouvernement libanais ont exprimé leur frustration grandissante devant les menées de la milice musulmane chiite, ce qui n’a fait qu’illustrer l’impuissance de l’administration beyrouthine.
A la tombée de la nuit, les raids aériens israéliens touchaient l’ensemble du pays – les premières victimes civiles ont trouvé la mort lorsqu’un appareil israélien a détruit un pont sur une petite route à Qasmiyeh –, mais vont-ils aller plus loin encore et frapper un objectif en territoire syrien ? Il s’agirait là de l’escalade la plus grave enregistrée jusqu’ici, devant laquelle les diplomates des Etats-Unis comme de l’ONU seraient contraints d’en appeler à un concept bien connu mais quelque peu usé : la “retenue”.
Il est probable que tout cela se terminera par de simples échanges de prisonniers. En janvier 2004, par exemple, Israël avait libéré 436 prisonniers arabes et restitué à leurs familles les dépouilles de 59 Libanais en échange de la libération d’un agent israélien et des corps de trois soldats israéliens.
En 1985, trois soldats israéliens capturés en 1982 avaient été échangés contre 1 150 prisonniers libanais et palestiniens. C’est pourquoi le Hezbollah sait pertinemment, tout comme Israël, comment se déroule ce jeu cruel. Ce qui est plus important, c’est de savoir combien de personnes vont mourir avant que ces échanges puissent avoir lieu.
Le 12 juillet, le porte-parole du Hamas au Liban a nié toute action concertée entre son mouvement et le Hezbollah. Au sens strict, c’est peut-être vrai, mais il n’en demeure pas moins que le Hezbollah a lancé son attaque à un moment où l’opinion arabe assiste avec amertume à la mise en place des sanctions internationales contre le gouvernement démocratiquement élu du Hamas et aux opérations militaires israéliennes à Gaza. Le Hezbollah essaiera vraisemblablement de profiter de cette colère. Enfin, il reste une dernière et inquiétante question. Autrefois, lors d’explosions de violence analogues, le pouvoir syrien était contrôlé par Hafez El-Assad, l’un des dirigeants arabes les plus intelligents de l’histoire moderne. Or beaucoup de gens – dont certains politiciens libanais – estiment que son fils Bachar n’a ni la sagesse ni la compréhension du pouvoir qu’avait son père. N’oublions pas que la Syrie est un pays dont le propre ministre de l’Intérieur se serait suicidé l’année dernière, et, à la même époque, les soldats syriens ont dû évacuer le Liban alors que Damas était soupçonné d’avoir commandité le meurtre de Rafic Hariri, l’ancien Premier ministre libanais. Tout cela peut paraître aujourd’hui sans objet. Mais une chose est sûre : Damas, comme toujours, reste la clé de tout.
Robert Fisk The Independent

Des dons des dons...

Rassemblement pour la Démocratie au Liban

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lundi, juillet 17, 2006

ZOUZ'BLOG

ZOUZ'BLOG

Paname en Rosbif

COURRIER INTERNATIONAL


HISTOIRE DE PARIS • La face cachée de la Ville lumière
Raconté par un érudit britannique, le passé de la capitale française apparaît comme une longue suite de massacres et de scènes de débauche. Son livre est encensé par la presse anglophone, qui fait le lien avec les émeutes de l'automne 2005 dans les banlieues pour conclure que "Paris n'échappera jamais à ses démons".

"Paris est peut-être la ville préférée du monde mais, parmi les 25 millions de visiteurs qu'elle reçoit chaque année, peu nombreux sont ceux qui se rendent compte que ses jolies rues sont pavées de sang et de merde", écrit Time, qui a préféré laisser ce dernier terme en français dans le texte. Comme ses confrères anglais The Times et The Guardian, le magazine américain présente à ses lecteurs francophiles un nouveau livre, Paris : The Secret History (éd. Viking, 25 livres). Publié par Andrew Hussey, un universitaire britannique spécialiste de la littérature française, ce "pavé parisien de plus de 500 pages" est rempli d'histoires et d'anecdotes cruelles ou croustillantes.

"Hussey a écrit des livres sur Bataille et Debord, le chef de file des situationnistes. Il n'allait donc certainement pas compiler une histoire conventionnelle de Paris", explique The Guardian. "Ses sympathies vont bien plus à la classe ouvrière, aux ivrognes, bohémiens, décadents et flâneurs de Paris qu'à la cité des clichés de carte postale. Il s'intéresse plus à Belleville et aux Halles qu'à la 'grandeur stérile' de Versailles."

Il se montre également "réceptif aux zones érogènes de Paris", poursuit The Guardian. "Le Palais-Royal, raconte-t-il, était le lieu des plaisirs interdits durant la Révolution, tandis que la place Dauphine a toujours eu un attrait secrètement érotique, elle a même été appelée 'le clitoris de Paris'." Filant la métaphore et en bonne logique, Hussey qualifie d'ailleurs la capitale française de "vieille catin".

"Aucune autre ville au monde, à l'exception peut-être de Venise, ne mérite à ce point cette appellation", renchérit Peter Ackroyd sur un ton admiratif dans The Times. Ackroyd n'officie pas seulement comme critique de cette Histoire secrète de Paris, il a également été un de ses inspirateurs – et ce de l'aveu même d'Andrew Hussey – car il a lui-même publié une monumentale "biographie" de Londres, en 2000.

"Paris a toujours été un état d'esprit", constate Ackroyd après la lecture du livre de son collègue, mais, "dès le XIe siècle, Paris était aussi un 'labyrinthe puant' rempli de prostituées et de criminels". Le XIVe siècle parisien fait figure de "siècle satanique". "Les massacres se multiplièrent. Paris fut une ville de massacres. En moyenne, quinze citoyens étaient assassinés chaque nuit." Pendant les guerres de religion, les choses ne s'arrangèrent évidemment pas. "Il était alors communément admis que le diable apparaissait à ses disciples parisiens, et il avait certainement trouvé son royaume dans ce monde de mendiants et de voleurs."

"Le côté sombre triompha également durant la Révolution. Une fois de plus, Paris se transforma en une cité de sang. Et cela n'allait pas s'arrêter." Tout au long du XIXe siècle, "les citoyens de Paris se trouvèrent piégés par l'Histoire comme dans un cauchemar, un cycle d'insurrections et de contre-insurrections comme une roue de feu", résume Ackroyd. "La Commune de 1871 a déclenché la plus grosse boucherie urbaine de l'histoire de la ville. Quelque 20 000 Parisiens ont été tués par leurs compatriotes."

Ce passé couleur rouge sang nuance fortement l'image dominante de Paris comme cité des intellectuels ou du savoir-vivre. Et cet aspect de son histoire fait que "Paris a, depuis toujours, aussi été un endroit où ont régné l'inquiétude et le malheur". Il peut également expliquer la note pessimiste du débat actuel sur le déclin français, ajoute Ackroyd. "Paris n'échappera jamais à ses démons", écrit-il sur un ton péremptoire.

Quant à Andrew Hussey, son livre met en garde les Parisiens d'aujourd'hui contre "le danger de voir leur ville devenir un 'musée vide' pour les touristes et pour les riches", note Time. "Paris a atteint son intensité culturelle maximale lorsqu'elle s'est ouverte aux influences des migrants et des exilés. C'est sur leur héritage que la ville vit aujourd'hui. Les émeutes de l'automne dernier semblent indiquer que le vrai secret de Paris n'est plus dans son centre", commente The Guardian.

Quoi qu'il en soit, la face sombre de la Ville lumière méritait sans doute d'être ainsi exposée. Peter Ackroyd conclut dans The Times : "Hussey a réussi à redéfinir le caractère de Paris. Il contribue ainsi à faire vivre son mythe."

Marco Schütz

dimanche, juillet 16, 2006

Si par hasard vous passez par là

je vous enjoins (à nouveau) à visiter le blog de Hoda. Surtout si vous êtes libanais.

Subliminalement vôtre

Ma petite analyse peu professionnelle et très amatrice

Blogus, Bloga, Blogum

un enfant mal dans sa peau, explique-t-il,
cherche à se raccrocher à l’autorité et à la tradition,
et c’est précisément ce qu’il trouve dans le conservatisme.
Le modèle progressiste attire davantage des individus
qui ont suffisamment d’assurance pour remettre en question
l’ordre établi et explorer d’autres voies.
Pas bête, sauf qu'on peut aussi dire, qu'au contraire, ceux qui se placent à droite de l'échiquier politique (qu'est-ce que je cause bien la langue de bois) sont des libéraux, c'est à dire contre un état interventionniste, alors qu'à gauche on prône l'interventionnisme de l'état.

“C’est un travail bâclé, tendancieux et qui n’a pas grand-chose
de scientifique”, assène quant à lui Jeff Greenberg, de
l’université d’Arizona. Selon ce spécialiste de psychologie sociale,
les personnalités peu assurées, sur la défensive et rigoristes
peuvent selon lui être aussi sensibles aux arguments de la gauche
qu’à ceux de la droite. En Chine, estime-t-il, des individus
de ce type feraient de fervents partisans du Parti communiste.
Pas bête non plus, sauf qu'être communiste en Chine, c'est être conservateur, et surtout pas progressiste.
Comme quoi, on n'apprend pas grand chose en se fiant aux chercheurs, à moins que ce soit les journalistes...

samedi, juillet 15, 2006

Un bateau pour Chypre...

France Info

Le gouvernement français a annoncé samedi l'envoi d'un ferry de 800 à 1.000 places à Chypre, couplé avec un pont aérien entre Larnaca et Paris, ainsi qu'un soutien militaire maritime et aérien, "pour permettre aux Français qui le souhaiteraient de quitter le territoire libanais".

La mise en place de ces "moyens maritimes et aériens, civils et militaires," a été annoncée à l'issue d'une "réunion de crise" à Matignon, à laquelle ont participé, autour du Premier ministre Dominique de Villepin, les ministres des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy et de la Défense Michèle Alliot-Marie.

En attendant les citoyens innocents libanais du Liban comme d'ailleurs, sont pris en hotages par Israel, ne pouvant ni sortir ni entrer dans leur pays...

jeudi, juillet 13, 2006

Les Infos du Liban

Dans les pages de Hoda (parfois en anglais)

N'hésitez pas à déscendre dans la page pour trouver les infos concernant le Liban...

Update:

Le leader Druze, Walid Joumblatt, l'a bien dit, le Liban se trouve coincé entre l'enclume iranienne et le marteau israélien, même si, et là Hoda va me tomber dessus (!), Tsahal est l'armée d'un état officiellemnt reconnu par quasiment le monde entier, alors que Hizbollah n'est apparemment que so
upçonée d'être soutenue par l'Iran. Ou serait-ce la Syrie? D'ailleurs, on voit bien - malgrès l'idée de certains tels Pascal Boniface, directeur de l'Iris (Institut de Recherche Interdisciplinaire en Socio-économie, Cnrs) qui voudrait qu'on croie qu'Israel est de plus en plus menacée - le déséquilibre entre la force israélienne et celle de Hizbollah. Ce dernier tue une civile israélienne, Tsahal en tue 35 et pour faire bonne mesure bloque les ports et aéroports du Liban, qui lui n'a rien demandé à personne. Heuresement que Douste a réagi...se fera-t-il entendre?

samedi, juillet 01, 2006

Appel à Chirac

Eh oh! Monsieur Chirac! Vous qui vous lamentez du sort de Gilad Shalit, combattant Israelien, vous qui avec Kofi Annan et autres politicos-diplomates internationnaux appelez à la libération de ce soldat, seriez vous disposé à appeler à une halte à la terreur (origine du mot 'terrorisme') subie par les civils Palestiniens?
Monsieur Chirac, seriez vous disposé à appeler les Israeliens à cesser de faire des orphelins et des paralysés à vie tels la la jeune Mariyah Amin (pas de source en français...)?


HALTE À L’INVASION ISRAÉLIENNE

Par l’Association des Professeurs universitaires, Gaza

Cette nuit, les forces d’occupation israéliennes ont commencé leur opération au nom grotesque de “Pluie d’été” sur la Bande de Gaza. Rafah, scène du massacre de mai 2004 par Israël, a été réoccupée par les chars israéliens. La ville de Gaza a été bombardée par des hélicoptères Apache, des F16 et des avions de combat V58. La principale centrale électrique de la ville de Gaza a été bombardée, et c’était l’usine de réticulation d’eau. Trois grands ponts qui reliaient différentes parties de la Bande ont été détruits, coupant la Bande en deux morceaux, et séparant les gens les uns des autres, de leurs lieux de travail, de leurs écoles, collèges et universités.

De plus, l’armée israélienne a utilisé des bombes sonores puissantes toute la nuit, toute la journée. Ces bombes blessent les tympans, provoquent des sentiments extrêmes de peur et d’angoisse et ont empêché la totalité de la population de la Bande de Gaza de dormir. Ils terrorisent également les enfants et les bébés, qui présentent déjà des comportements de forte anxiété. Ces attaques aériennes et ces bombes sonores, qui ont détruit l’infrastructure essentielle et ont terrifié la population civile, sont une forme de punition collective du peuple palestinien ; ce sont des crimes de guerre interdits par les lois humanitaires internationales, en particulier la 4ème convention de Genève, qui prescrit la manière avec laquelle les armées doivent traiter les civils au cours de conflit.

Nous appelons la communauté internationale à exercer des pressions sur les forces d’occupation israélienne pour qu’elles se conduisent selon les prescriptions des lois humanitaires internationales et assurent la protection de tous les civils palestiniens. Nous demandons également l’arrêt immédiat des attaques des forces d’occupation israélienne sur la Bande de Gaza, la fin de l’enfermement et de l’isolement de la Bande qui exacerbent la situation humanitaire déjà désespérée à l’intérieur de la Bande.

Merci de protester auprès des ambassades et consulats israéliens partout dans le monde. Même la protestation d’une seule personne, avec une simple pancarte comme « Arrêtez le terrorisme israélien » porte l’attention sur la situation et fait savoir à Israël qu’il y a une très large réprobation de ces crimes continus contre le peuple palestinien. Croyez-le ou non, mais Israël fait très attention à l’image qu’il donne, et si le gouvernement apprend que de nombreuses protestations existent, ils seront forcés de limiter l’opération. Souvenez-vous que ne rien faire poussera Israël à poursuivre ses crimes contre le peuple palestinien. Nous espérons que vous ne resterez pas slencieux face à une telle oppression.

Association des Professeurs Universitaires Bande de Gaza