lundi, novembre 28, 2005

Un portail pour la France

Window to France

Voici un excellent site, avec des auteurs hors pairs (ahem!). Venez nombreux les encourager!

Attention Sida!

Sarcome Kaposi


Libération

«Année noire». «C'est un échec, lâche un activiste d'Act Up. 2005, année où le sida a été déclaré grande cause nationale, se révèle être une année noire.» «Même dans un pays comme la France, l'infection au VIH et le sida restent un problème majeur, plus de vingt ans après la découverte du virus», note dans son éditorial le BEH (1).

Pierre Seel, déporté homosexuel est mort

OODR.com

Triangles Roses


Les déportés se fondent-ils tous dans un même creuset de souffrance et de persécution ? Sont-ils tous également victimes d'une même barbarie ou, comme le souligne un philosophe, "subsiste-t-il entre les différentes catégories de détenus quelque chose de la structure totalitaire de ce qu'étaient les camps de concentration nazis ?". Pendant des années, les homosexuels qui souhaitaient rendre hommage à leurs aînés morts en déportation ont été tenus à l'écart des manifestations officielles. A plusieurs occasions, leurs gerbes ont même été piétinées par des délégations d'anciens déportés. Aujourd'hui encore, lors des commémorations de la Journée nationale du souvenir, les associations homosexuelles doivent, dans le meilleur des cas, se contenter d'un mince strapontin. Leurs dépôts de gerbe sont le plus souvent dissociés de la cérémonie principale. A Paris, cette cérémonie "subalterne" n'est autorisée qu'après le départ des invités officiels, des représentants des autorités et de la Garde républicaine...

Devoir et mémoire

Ceci dit, en Avril dernier, le Président Chirac a reconnu la déportation des homosexuels.

Discours du Président de la République pour la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation.


Il est à noter que la disparition de ce témoin de la barbarie n'est rapportée que par quelques médias homosexuels ou militants. Ah oui, et au journal de minuit sur France3...

dimanche, novembre 27, 2005

Le saviez-vous?


Eh bien merci Wall Street Journal...
Posté ici pour la postérité.

SOCIÉTÉ - La laïcité version marseillaise Depuis plus de dix ans, Marseille prend ses aises avec le dogme de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. C’est pourquoi la cité phocéenne a mieux vécu les semaines d’émeutes.

Le Rap incriminé


Le Monde

Invoquer la liberté d'expression n'est pas se cacher derièrre elle. Quoi qu'on pense de ce que disent certains rappeurs, ils on autant le droit que les fascistes de s'exprimer. Telle est la liberté d'expression.
Par ailleurs quand Mr Grosdidier accuse certains rappeurs de 'racisme', lorsqu'ils insultent la France, c'est insinuer qu'ils ne sont pas Français. C'est pas gagné l'intégration...
Finalement, invoquer la violence du rap juste après les émeutes, c'est être franchement de mauvaise foi. Les membres du gouvernement n'étant pas assez idiot pour faire de telles déclarations (...), ils envoient leurs sous-fifres...


Invoquer la liberté d'expression n'est pas se cacher derièrre elle. Quoi qu'on pense de ce que disent certains rappeurs, ils on autant le droit que les fascistes de s'exprimer. Telle est la liberté d'expression.
Par ailleurs quand Mr Grosdidier accuse certains rappeurs de 'racisme', lorsqu'ils insultent la France, c'est insinuer qu'ils ne sont pas Français. C'est pas gagné l'intégration...
Finalement, invoquer la violence du rap juste après les émeutes, c'est être franchement de mauvaise foi. Les membres du gouvernement n'étant pas assez idiot pour faire de telles déclarations (...), ils envoient leurs sous-fifres...

Sarkozy et la discrimination positive

Posté ici pour la postérité

Pour commencer, Monsieur Sarkozy dit que rien ne justifie d'incendier les voitures d'autrui et que l'Etat se devait donc de punir. Comme le dit Laurent Lévy à Lmsi.net, qu'en est-il d'autres "débordements"? Le fait de polluer un canal, de détourner un paquebot ou d'incendier une usine serait-il moins "inadmissible"?
Il semblerait qu'il soit important de ménager les travailleurs, mais que la 'racaille' aille...enfin vous m'avez compris.

Pour ce qui est du fond de son article: Passons sur l'évident opportunisme de Sarkozy (oui oui, je sais, je ne suis qu'un gauchiste pleurnichard!). Ce qui semble intérésser Sarkozy surtout, en bon démocrate qu'il est, c'est le droit à la mobilité sociale.

Bien sûr, les entreprises, à commencer par les plus grandes, doivent apporter une contribution essentielle au déblocage de l'ascenseur social dans nos banlieues les plus défavorisées.
En amont, nous pourrions développer des bourses de service public destinées à financer les études des élèves les plus méritants des ZEP, dès lors qu'ils s'engagent à passer un concours de la fonction publique.
Sarkozy pense-t-il que tout ce qui intéresse les jeunes, c'est d'accéder à la fonction publique? Ce que veulent les jeunes, c'est avant tout d'être traités en Français qu'ils sont.
Ils se sont de plus en plus organisés à côté de nous et de moins en moins avec nous.

A qui s'adresse-t-il? Pas aux jeunes dont il parle, apparemment. On dirait que ces jeunes dont il parle sont un groupe à part que 'nous' nous devons d'acceuilir parmis 'nous'. Eh! Sarko, réveille toi:'eux', c'est 'nous' et 'nous', c'est 'eux'!

La discrimination positive, ça ne suffit pas. C'est tout un système qu'il faut changer. Il faut adresser le racisme qui existe, non seulement dans l'accés à l'emploi, mais aussi dans la police. Il faut arreter de construire des ghettos à l'écart des villes, séparés par des périphériques. Il faut intégrer les cultures d'origine des Français issus de l'immigration, et cesser de vouloir les occulter. Il faut non seulement encourager les medias à présenter plus de Français d'origine étrangère, mais aussi à moins présenter les immigrés et leurs déscendants sous un jour aussi paternaliste qu'ils le font (deux exemples vus récemment: "St Jacques, La Mecque" de Colline Serreau et "Adèle et Kamel" de Vincent Monnet, tous deux par ailleurs avec le même 'gentil Arabe', Aymen Saïdi).
C'est beaucoup demander, je le sais, pour un pays aussi attaché à son idéologie Républicaine. M'enfin, on peut bien rêver, non?

jeudi, novembre 24, 2005

Medaille des Justes

Top J

Hélène Duc, Protestante, à qui Israel remet la médaille des Justes pour avoir sauvé des Juifs pendant l'Occupation, a dit sur France Inter:

"Nous savions que nos ancètres étaient les Gaulois et pour la religion c'étaient les Juifs".
Je ne voudrais pas insinuer qu'Hélène Duc le croie vraiment aujourd'hui, mais c'est là vraiment un bon exemple de l'infantilisme que représentent le nationalisme et la religion.

Alcoolisme

Nouvel Obs

Souhaitant "informer plus qu'interdire", le directeur de l'agence CAPA a estimé que "le corps médical n'est pas formé" pour affronter cette maladie. "On a longtemps pensé que l'alcoolisme ne relevait pas du champ médical mais social".
L'alcoolisme est en effet une maladie qu'il s'agit de traiter en tant que telle. C'est cependant une maladie fortement psychologique et de fait aussi un problème social. Mr Chabalier le dit d'ailleurs: il est nécessaire que les comportements par rapport à l'alcool changent. La France n'est peut-être pas au même niveau que d'autres pays d'Europe en temes d'alcoolisme, mais il est clair qu'il y a une mauvaise perception de l'alcool dans ce pays. A partir de quel moment la consommation d'alcool passe-t-elle d'un comportement culturel à un comportement anti-social voir maladif? Chacun doit se poser cette question. Il est par ailleurs aussi anti-social sinon plus d'inciter à la consommation que de trop consommer. C'est donc l'industrie de l'alcool, tout comme les politiques qui doivent se remettre en question tout autant que les citoyens.

Violences Conjugales suite

L'Express

Cet article confirme cependant que la violence conjugale est en effet un réel problème. Comme il l'est dit dans cet article, les statistiques n'étaient pas connus jusqu'à présent. Cependant, ce n'est pas le seul problème. Comme souvent pour le viol, ces violences se passent dans un cadre intime, et sont perpétuées par des proches. Il est donc difficile dans le meilleur des cas de définir cette violence. De plus, dans beaucoup de cas la police et la justice manque de volonté. Il ne s'agit peut-être pas là d'un comportement ouvertement sexiste, mais tout au moins d'un manque d'intérêt de la part de la police et de la justice. Ceci peut peut-être s'expliquer par le fait que ces milieux, comme la plupart de instances de l'Etat, sont dominés par des hommes, mais je pense qu'il s'agit plutôt d'un manque d'intérêt de la part de l'opinion publique. La violence conjugale doit être autant fustigée que la violence raciste. Pour cela, il faut bien sûr que cette violence soit plus médiatisée, mais aussi que le débat reste rationnel. Lorsque le débat devient émotif, cela en diminue la portée, qu'il s'agisse de violence conjugale, de racisme, d'anti-sémitisme ou autres.

En France métropolitaine, une femme meurt tous les quatre jours de violences au sein du couple. Et un homme tous les seize jours. 1 décès sur 10 est le fruit de coups portés sans intention de donner la mort. Ces homicides concluent souvent, dans 2 cas sur 3, un cycle de cauchemar conjugal: 1 femme sur 2 subissait déjà des violences, pour 1 homme sur 5. Quant aux meurtriers, ils avaient eux-mêmes essuyé des coups dans le passé: c'est le cas de 1 femme auteur sur 2, et de 1 homme sur 15.

Violences Conjugales

L'Express

Toujours la même histoire, et jamais la même. L'amour à mort. Ou, plus exactement, la conjugalité à mort. Un père de famille qui assassine les siens avant de se donner la mort, un «amoureux» qui, comme Bertrand Cantat, tue sa compagne d'une volée de gifles ou d'un coup de poing trop appuyé ou, plus rarement, une femme qui réplique à son conjoint en se jetant sur lui, un couteau à la main.
Je ne suis pas fan de Cantat au point de vouloir le défendre becs et ongles. Je ne suis pas non plus un mysogine pour qui la violence conjugale serait un complot féminin. Cependant, comment se fait-il, malgrès tout ce que j'ai pu lire sur cette 'affaire', que rien ne permette de dire qu'il s'agit réellement de ce que l'on appelle communément 'violence conjugale'? Le fait qu'il ait été jugé coupable ne le démontre pas non plus, car, si il a causé la mort de Marie Trintignant, il est juste qu'il soit puni(dans la mesure ou la punition sert à quelquechose-mais cela est un autre débat), mais cela n'en fait pas pour autant un batteur de femmes. L'intuition n'est pas non plus une preuve. Si il y a sans aucun doute un grand nombre d'hommes qui battent leurs femmes, cela ne signifie pas que tous les cas de violences dans des couples sont le fait d'hommes violents. Pour faire un paralèlle, si il y a beaucoup de cas de violences racistes dans ce pays comme dans d'autres, cela ne veut pas dire que toute violence d'un blanc sur un noir est le fait de violence raciste.
Si, accidentellement ou non, Bertrand Cantat était tombé et s'était retrouvé dans le coma pour ensuite mourir, aurait-on traité Marie Trintignant de meurtrière? Je ne le pense pas.

Je ne suis pas là pour juger cette affaire-je ne suis ni juge, ni avocat, ni procureur. Du reste, cette affaire a été jugée par la loi. Elle continue cependant à être jugée par les médias et l'opinion publique. Ce qui me parait frustrant, c'est la volonté de pepetuer des jugements non-fondés. Si il y a des faits qui montrent que je me trompe, je suis pret à les voir.

Le spectre du communautarisme

lmsi.net

Le texte qui suit est extrait du livre que Laurent Lévy vient du publier aux éditions Amsterdam : Le spectre du communautarisme. Ce livre est une critique implacable, à la fois radicale, intelligente, précise et drôle, du discours anti-« communautariste » qui s’est élaboré et diffusé à grande échelle ces dernières années. Dans le sillage des analyses de Christine Delphy, Philippe Mangeot, Louis-Georges Tin ou Sylvie Tissot [1], qu’il prolonge, complète et approfondit, Laurent Lévy démasque le pseudo-« universalisme » dont se réclament les « anti-communautaristes », et montre que cet « universalisme » n’est qu’un communautarisme majoritaire, particulièrement étroit d’esprit, intolérant et agressif. Après avoir détaillé comment ce communautarisme majoritaire, qu’il nomme aussi « communautarisme gaulois », se caractérise par la volonté d’imposer à la société toute entière les normes de la majorité, il caractérise l’idéal des républicanistes d’aujourd’hui comme une « République de Procuste », et termine son livre par les pages qui suivent.

mercredi, novembre 23, 2005

Hymne National


Sports.fr

Le Président de la FIFA voudrait interdire les hymnes nationaux avant les matchs internationaux.

"Je trouve que c'est une drôle de façon de régler les problèmes de violence dans les stades. Ce n'est pas parce qu'on chante, qu'on joue un hymne national, qu'il y a des violences", a réagi le Ministre des sports.
J'ignore quels sont réellement les motivations de Sepp Blatter, mais en tous cas, cela ne me semble pas plus bizarre que de vouloir interdire les signes religieux à l'école pour éviter le racisme.

Je ne pourrais pas appeler à l'interdiction des hymnes nationaux, car alors nous n'aurions plus droit au Haka Maori!


mardi, novembre 22, 2005

Tariq Ramadan dans Le Monde

Le Monde

Je ne suis pas un lecteur avide de Mr Ramadan, mais jusqu'à présent je n'ai encore rien lu de lui qui puisse permettre de le définir comme fondamentaliste islamique. Oh, je sais, on me dira qu'il se cache derièrre le manteau respectable de la 'modération', mais alors, si rien n'en transparait dans ses écrits-y compris le fameux texte sur Finkelkraut, Henry-Levy et autres défenseurs aveugles d'Israel, qu'est-ce qui nous permet de l'affirmer? Le fait que son grand-père était fondateur des Frères Musulmans égyptiens? Les petits fils de Nazis seraient-ils aussi des Nazis?

Comme le dit Tariq Ramadan, il ne sert bien évidemment à rien de vouloir dire que tel modèle d'immigration réussit mieux qu'un autre. La réalité est qu'en Grande-Bretagne comme aux Etats Unis et comme en France, le racisme et la discrimination existent, ainsi que la haine de ceux qui se sentent rejetés envers les autorités. Aux Etats Unis comme en Grande-Bretagne on a pu voir des émeutes comparables à celles qu'on a vu dernièrement en France. Il serait pourtant simpliste de vouloir mettre les problèmes d'intégration dans divers pays sur un même plan. Ainsi, dire que les attentats de Londres sont la preuve que le modèle britannique d'intégration a échoué, serait ignorer la raisons derièrre ces attentats, c'est à dire la guerre en Iraq. De même, ceux qui disent que ce raisonnement ne tient pas debout à propos des attentats de New York et Washington, puisque il n'y avait ni guerre en Afghanistan ni en Iraq, ignorent(volontairement sans doute)les actions américaines et occidentales dans le monde qui remontent à plus d'un siècle.
Il est assez clair pour ceux qui s'y interessent que les émeutes récentes sont particulières à la France, et que comme le dit Tariq Ramadan, elles n'ont rien de religieux. Il est clair que la religion n'est qu'anecdotique, et que le vrai problème est social. Cependant, puisqu'une certaine partie grandissante de la scène politique française rejette de façon opportuniste et simpliste la faute sur la population musulmane et maghrébine, il est normal que les membres de cette population se sente mis à l'écart.
De plus, même si je partage l'opinion de Mr Ramadan sur le caractère social de la ghéttoisation aussi bien ici qu'ailleurs, je pense que la façon dont on voit et traite ceux issus de l'immigration est importante. Cela peut paraitre symbolique mais je pense qu'il est en effet important que l'on voie plus de personnes issues de minorités ethniques dans les médias et dans la politique, comme c'est le cas en Grande-Bretagne ou aux Etats Unis.
Il y a diverses raisons pour les émeutes et le sentiment de rejet que ressentent les habitants de ces quartiers. Ca ne suffira pas de dire qu'il faut mettre un présentateur beur au JT, ou même qu'il faut abandonner le modèle républicain. Les modèles Britannique et Etatsunien n'offrent pas non plus un réel sentiment d'appartenance à leurs citoyens minoritaires. Cependant, ils ont le mérite de ne pas avoir la rigidité républicaine française.

Violence policière

Libération

En toile de fond:

Dans une lettre à ses concitoyens, en septembre, il s'en prend aux gens du voyage et aux «Africains et polygames», à leurs «familles avec trois femmes et vingt enfants».

Des témoignages:

«J'ai refermé brusquement mon box, car j'étais excédée. Au même moment, Adama a haussé le ton. Un policier m'a attrapée par les cheveux, tandis que d'autres ont mis brutalement Adama à terre et là, ils se sont déchaînés sur lui : coups de pied, de matraque...»
«Ils tapaient sur monsieur Diallo avec leur bâton, c'était féroce. J'ai dit : "Arrêtez, vous allez le tuer !" Un policier m'a dit : "Dégage, le vieux!" J'ai dit : "Quoi, tu vas me taper moi ?"
Des preuves?
La cassette vidéo, sous scellés au tribunal de Meaux, attend de livrer sa vérité.
Restons vigilants.

dimanche, novembre 20, 2005

L'intégration

J'ai entendu ou lu-je ne sais plus-quelqu'un dire que les émeutiers exprimaient sûrement plus leur sentiment d'appartenance à la société française que le rejet de celle-ci. En effet, ceux qui ne se sentent pas français ont plus tendence à rester dans leur coin, tranquille. C'est ce qu'ont fait les premiers arrivants du Maghreb. Plus dangereux serait que ces jeunes rejettent effectivement la société française et se tournent vers l'extremisme religieux. Je suis sûr, d'ailleurs, qu'il existe des cas d'un tel rejet-comme on l'a sans doute vu chez les auteurs des attentats de Londres en Juillet. Ce sont des cas rares, mais je suis certain que les autorités savent que si il y a danger, c'est là qu'il se trouve, et non pas dans les émeutes des banlieues. Ces émeutes sont somme toute assez simples à adresser: une dose de repression, une dose de fausses promesses. Cependant, si certains de ces émeutiers se détournaient vraiment de la France au profit d'une appartenance religieuse, là on serait dans la m....

samedi, novembre 19, 2005

La-ment-able

Sarko abuse de sa fonction

Cécilia Sarkozy s'est exprimée, jeudi 17 novembre, sur la polémique au sujet de son autobiographie qui a été retirée des ventes.
...
"Je ne souhaite plus que notre vie privée soit médiatisée. Je ne souhaite pas en parler, je ne veux plus qu'on en parle"
Du moment où Sarkozy utilise sa position pour regler cette affaire, ça en fait une affaire publique.
Toujours selon Le Canard enchaîné, Vincent Barbare, responsable de First, a été, le 9 novembre, "convié avec une ferme courtoisie" à un entretien avec Nicolas Sarkozy, place Beauvau, "pour le lendemain".

mercredi, novembre 16, 2005

Racisme institutionnel

Edicom

«Puisque une partie de la société affiche ce comportement anti-social, il n'est par étonnant que certains d'entre eux aient des difficultés à trouver du travail», a déclaré le ministre devant des journalistes étrangers. «Des efforts doivent être faits de part et d'autre. Si des gens ne sont pas aptes à un emploi, ils ne seront pas employés»
Ne laissons pas des politiciens racistes présenter la France comme une nation de racistes!

mardi, novembre 15, 2005

Discrimination positive

Ce qu'il faut c'est des mesures qui aident les zones défavorisées, et les communautés de ces zones, comme les ZEPs. Des quotas de membres de minorités dans la politique ou dans les médias ne sont pas la solution. Pour cela, c'est la mentalité post-coloniale qu'il faut changer.

Après Tonton, Papa


Pour Jean-Paul Huchon(PS), il est important dans un moment de crise(banlieues),qu'il y aie une sorte de "parole paternelle" (de la part du Président). Est-ce cela un Président de la République?

lundi, novembre 14, 2005

Pensées laïques

Il me semble que l'Etat français est plus proche d'un état athée ou agnostique que d'un état laïque. La laïcité implique à mon sens de favoriser l'expression des croyances et des coutumes de tous sans favoriser celles d'un groupe en particulier. De plus la vraie laïcité ne devrait-elle pas enseigner et éduquer les enfants à la compréhension ainsi qu'à la tolérence de chacun? En France, le modèle républicain et laïque préfère ignorer les religions.

Enseignement de la religion

Wikipédia

La laïcité implique un enseignement d'où la formation religieuse (dans le sens enseignement de la foi) est absente. Pour autant, l'enseignement des religions n'est pas incompatible avec la laïcité, tant qu'il ne s'agit que de décrire des « us et coutumes », et si l'on présente chaque religion d'un point de vue extérieur à celle-ci (si tant est qu'il soit possible de transmettre une culture religieuse en faisant abstraction du dogme qu'elle véhicule et que l'on puisse traiter toutes les religions de manière égale).
Qu'est-ce qui nous empêche, en France, de dispenser l'enseignement des religions? On peut se le demander..

La confusion des sentiments

Sur France Inter un 'journaliste' prétend que depuis les attentats de Juillet à Londres, on cite en exemple le 'French model'. Ceci suppose que la cause de ces attentats serait une défaite du modèle d'intégration à la Britannique. C'est oublier que la raison principale pour ces attentats est la guerre en Iraq. C'est aussi oublier que la France a connu plus d'attentats Islamistes que la Grande-Bretagne.
Nous savons que simplifier, c'est le métier du journaliste. Savons nous, cependant, quel est le danger qu'il y a à croire les explications à la va vite des médias? Soit on décide de regarder les problèmes en face, et on fait évoluer les choses, soit on choisit de nier, de faire l'autruche, et le status-quo perdure.

vendredi, novembre 11, 2005

Liberté d'expression

Granika

Vue le caractère alambiqué des articles, il devient facile de mettre n’importe quel journaliste ou professeur en mauvaise posture s’il ose s’éloigner du credo sur l’histoire contemporaine ou critiquer le nombre élevé d'immigrés extra-européens. En Allemagne, par exemple, contrairement à l’Angleterre et à l’Amérique, il y a une longue tradition légale d’après laquelle ce qui n'est pas explicitement permis est interdit. En Amérique et en Angleterre, la pratique légale présuppose que ce qui n'est pas spécifiquement interdit est permis. C’est la raison pour laquelle l'Allemagne a adopté des lois rigoureuses contre le « négationnisme ». En 2002, lors de sa visite en Allemagne, l’historien américain d’origine juive, Norman Finkelstein a suggéré à la classe politique allemande de cesser d'être la «victime délibérée » des groupes de pression "de l'industrie de l’holocauste" ( titre de son essai tant controversé). Il a également fait remarqué que l’attitude servile des Allemands pourrait être totalement contre-productive en favorisant un antisémitisme aujourd’hui bien caché. Mais personne n’a su réagir positivement aux avertissements de Finkelstein, de peur d'être dénoncé comme antisémite. A l’inverse, le gouvernement allemand a accepté pour la énième fois de verser 5 milliards d'euros supplémentaires aux 800 000 survivants de la Shoah.
Je voudrais préciser que je ne partage pas forcément toutes les idées de Granika ou Tomislav Sunic. Je partage les opinions exprimés dans cet article.

jeudi, novembre 10, 2005

Alain Touraine et le 'moi national' Français

Le Monde

Le refus français des différences a aussi des raisons positives : rejet du communautarisme et défense de la citoyenneté. Ces positions sont très majoritaires en France - on l'a vu au moment du débat sur la loi qui interdit à l'école le voile islamique et les autres signes d'appartenance religieuse. J'ai partagé cette position et je continue à la défendre. Mais ce refus du communautarisme doit s'associer à la reconnaissance des différences. C'est-à-dire au droit de chaque individu de vivre dans le respect de ses appartenances culturelles. En particulier, en associant toujours la liberté des organisations religieuses et la liberté religieuse des individus.
Il me semble qu'il y a une contradiction dans la position d'Alain Touraine. Il dit bien qu'il faut reconnaitre les différences culturelles et religieuses de chacun. D'autre part, il serait naif, sinon hypocrite, de prétendre que la loi sur les signes d'appartenance religieuse ne concerne pas spécifiquement le voile islamique sous ses différentes formes. Alain Touraine montre bien cela dans son choix de mettre en avant le voile islamique. De plus, la liberté de pratiquer et d'exprimer ses différences ne doit pas être limité à certaines sphères. Cette loi est de fait un exemple flagrant du modèle d'intégration à la française, celui-là même qu'Alain Touraine voudrait critiquer.
Alain Touraine exprime bien le caractère antidémocratique du système républicain français d'une intégration assimilatoire. Cependant, il choisit la solution facile en prétendant qu'il s'agit de problèmes récents, comme si l'origine du problème ne résidait pas dans le mythe républicain lui-même.

mercredi, novembre 09, 2005

Pénaliser les parents

Nouvel Obs

"Si la République accorde des droits financiers aux parents, elle attend en retour l'exercice de l'aurorité parentale", a lancé M. Accoyer.
Voila qui prouve l'opportunisme de Mr Sarkozy. Si il voulait réellement adresser les problèmes sociaux liés aux banlieues, il ne chercherait pas à rejeter la faute sur les parents.
A Mr Accoyer, je voudrais rappeler que la République, c'est nous tous, y compris les jeunes en colère des banlieues. La République, ce n'est pas un parent bienveillant et autoritaire.

Novembre '05

AFP via Voila.fr

"Le mouvement actuel, explique-t-il, est à l'opposé de la marche des Beurs en 1983. On était alors en pleine phase d'intégration, de montée de confiance. Les 100.000 personnes qui avaient alors participé à cette marche pour l'égalité étaient tous culturellement français. Maintenant, les jeunes de banlieue disent: on ne se sent plus français".
Je pense qu'à l'époque on a tous applaudi(du haut de mes sept ans..)cette volonté d'intégration' des beurs. Avec le recul, cependant, je dirais que c'était sans doute une volonté naïve. Les problèmes d'aujourd'hui et le rejet que ressentent les déscendants d'immigrés maghrébins ne sont pas arrivés de nulle part. Sans doute qu'à l'époque l'humeur était encore à l'optimisme 'seventies', et puis le 'messie' Mitterand venait d'être élu...Cependant, le racisme post-colonial Français est issu de la colonisation bien évidemment, mais prend aussi ses racines dans les premières arrivées de 'main d'oeuvre bon marché'..les premiers arrivants ne voulaient qu'une vie meilleure, ne pensaient peut-être même pas rester. Ils ne pensaient sans doute ni à l'intégration, ni à la rebellion. La génération suivante était Française et a accepté, en grande partie, le républicanisme Français, c'est-à-dire l'assimilation. Les colères étaient plutôt dirigées contre les extrémismes fascisantes des années '80. En ce qui concerne la dernière génération, ce qu'on oublie-ou ignore-c'est que dans toute immigration, il y a des changements qui s'opèrent entre les générations. Tout comme on a plus de respect pour ses grand-parents que pour ses parents, les troisième générations d'immigrés se retournent souvent vers leurs cultures d'origine. Cela peut se manifester de façon purement culturelle, chez ceux qui en ont les moyens, mais chez d'autres cela va de pair avec une rebellion et un haine contre la culture d'adoption. Les dirigeants Français n'ont pas prévu cette réaction...il aurait fallu, cependant, intégrer les immigrés sans vouloir à tout prix les assimiler. Mais ça n'est pas compatible avec le dogme républicain.
L'explication? Pour Alain Touraine, qui avait analysé les émeutes de Vaulx-en-Velin en 1990 - elles étaient restées localisées - "il y a maintenant, en France, des phénomènes de ségrégation dans l'espace, de ghettos. Avant, il n'y avait pas de quartier homogène. Aujourd'hui, il y a des quartiers entiers ou l'on ne vend ni vin ni porc".
Je me demande à quoi peuvent bien servir des petites phrases provocatrices commes celle là. Comme si'il s'agissait d'une 'islamisation' des banlieues. Le problème est dans le rejet des immigrés et de leurs déscendants, pas dans la religion. Si on cantonne les immigrés dans des ghettos, et que la majorité des immigrés sont musulmans, évidemment qu'on n'y trouvera pas de vin ou de porc. L'offre et la demande. C'est anecdotique.

mercredi, novembre 02, 2005

Des peuples nomades...

Lmsi

Notre imaginaire collectif, s’exprimant notamment à travers la littérature ou la peinture, a depuis très longtemps considéré contre toute logique que tous ces peuples avaient une seule et unique origine, forgeant ainsi une identité fictive très mystérieuse, tour à tour objet de haine, de peur, de curiosité, de mépris, ou le cas échéant, suivant la sensibilité de l’artiste, objet d’amour ou de compassion.

Appel à la raison

On parle, ces derniers temps, beaucoup de la 'racaille' ou la 'caille-ra'. Qu'est-ce au juste? Serait-ce ces jeunes qui trainent en bandes à travers certains quartiers mal-famés en fumant des beuzes(j'éspère que ce mot n'est pas trop démodé) en parlant fort et qui vous regardent d'un air menaçant? Serait-ce ces jeunes qui mettent le feu à des bagnoles pour un oui pour un non-vraiment, on a parfois l'impression que c'est tout ce qu'ils font à longueur de journée-?Ou serait-ce ces caïds, ces dealers de shit, de crack, d'héro qui attendent nos enfants à chaque coin de rue?
C'est une question importante que je pose là. A vrai dire, elle m'obsède. Cependant, ce que je voudrais savoir, c'est pourquoi la 'caille-ra' (comme on dit) se concentre-t-elle dans certains districts de nos villes, par ailleurs si paisibles. Serait-ce que cette racaille se concentre dans les quartiers à dominance musulmane? Mais pourtant on n'entend pas parler d'émeutes quotidiennes dans les quartiers musulmans de Bombay. Et qu'en est-il en Turquie? Y a-t-il des émeutes à tour de bras comme ici, dans notre douce France? Ah, on me dit que c'est dans la culture maghrébine. Mais, voit-on des violences comparables dans les faubourgs d'Oran, Casa ou de Carthage? Mais non, c'est les dealers bien sûr! Ce sont ces caïds qui encouragent la violence pour asseoir leur autorité. Mais alors, la question se pose: pourquoi ces caïds ont-ils tant de pouvoir dans ces quartiers qu'on dit 'chauds'? Ah...vraiment; vaut mieux ne pas poser tant de questions. Vaut mieux faire confiance en notre police. Elle va la mater la police, cette racaille.Ah, heureusement qu'on peut compter sur notre chère police républicaine.