dimanche, novembre 25, 2007

NOUVEAU BLOG

PROPAGATIO IN URBE

On prend la même chose et on recommence. Un nouveau nom, tout beau, tout chaud, tout ronflant, qui sent bon le sable chaud...vous n'en demandiez pas tant, n'est-ce pas?

samedi, novembre 24, 2007

Ce soir ou Jamais 21/06/2007

Première partie:

Houria n'est pas modérée et c'est tant mieux! Le gentil Abd Al Malik (malgrès lui peut-être) porte haut l'étandard pseudo-humaniste de l'état raciste, et ce n'est guère étonnant qu'il aie tant plu à Caroline Fourest, pseudo-intéllectuelle sans convictions.
En tout cas heuresement qu'y a Edgar 'le papy' Morin pour imposer le respect de ces jeunes énnervés!

Deuxième partie:

Il faut plaindre le pauvre orientaliste et raciste Frédéric Mittérand, angoissé qu'il est par la réalité. Taddéi aurait mieux fait de ne pas l'inviter et le laisser dans son fantasme du tout beau tout gentil tout simple. Mais alors on n'aurait pas eu droit à son magnifique lynchage par JJ Benneix. Ca c'est de la télé!

vendredi, novembre 23, 2007

On y était...


Caillou

Il y aussi ce jeune congolais, venu en France avec sa mère et son
frère, pour assister aux obsèques de son père, décédé “brutalement” dans
un commissariat de police du 18ème arrondissement de Paris. Son avocat
montre une lettre du ministre de l’intérieur de l’époque (notre actuel
président) autorisant leur séjour sur le territoire “pour la durée de
l’enquête”. La famille a porté plainte, mais on imagine le temps que
demande une enquête contre la police française… Alors, maintenant c’est
le préfet de Haute-Garonne qui demande l’expulsion du fils.

J’ai relu Erich Maria Remarque. Les exilés (Liebe deinen Nächsten).
C’est un bouquin qui date de 1939 qui raconte les trajets incroyables
des juifs allemands, des apatrides, des “heimatloss”, fuyant dans
toute l’Europe le nazisme au pouvoir en Allemagne. Mais ce roman nous
parle de ce qui se passe, en ce moment, dans les tribunaux Français,
dans les centres de rétention Français, dans les rues Françaises… Dans
le pays des “droits de l’homme” dont se gargarisent nos belles élites.

Rachid Nekkaz, un BHL pour les banlieues?

Merci Sarah!

mercredi, novembre 21, 2007

"Vive les salariés!"



Entendu dans une manifestation difusée chez Daniel Mermet et ses joyeux lurons.

Nous, on était quelques petites dizaines ce matin et cet après-mid
i au tribunal administratif de Toulouse pour soutenir des jeunes 'expulsables'. Heuresement que dans ces cas précis, les commissaires du gouvernement ont vu l'absurdité et le l'abominable de l'expulsation de mineurs ou de majeurs arrivés avant leur majorité.

"On veut du pouvoir d'achat"
dit cette policière en grève...

mardi, novembre 20, 2007

La Solidarité n'est pas un délit


RESF



La solidarité n’est pas un délit !

François Auguste est de nouveau convoqué devant le tribunal correctionnel de Lyon, lundi 26 novembre 2007 à 14 h pour « entrave à la circulation d’un aéronef afin de soutenir des personnes faisant l’objet d’une reconduite à la frontière ».

Le 2 décembre 2006, sur le point d’embarquer dans un avion en mission pour le Conseil régional, François Auguste, vice-président de la Région Rhône-Alpes, était informé par des militants du Réseau Éducation Sans Frontières que la famille Raba se trouvait probablement à bord en vue d’être expulsée. Il a d’abord demandé au pilote de ne pas faire décoller l’avion. Devant son refus, il s’est adressé aux passagers très calmement. Il a alors été ceinturé et emmené de force par trois policiers. Une fois hors de la carlingue, il a été mis à terre brutalement, alors même qu’il avait fait valoir son statut d’élu et qu’il ne s’est jamais débattu. Il a ensuite été emmené dans un fourgon de police et placé en garde-à-vue pendant cinq heures, avant d’être libéré sous l’effet d’une forte mobilisation militante.

L’action solidaire et responsable de François Auguste est considérée comme un délit. Le maximum de la peine qu’il encourt est de cinq ans de prison et 18 000 € d’amende.

L’épisode tout entier n’est que trop caractéristique d’une chasse inhumaine contre les sans-papiers, familles et enfants, d’une honteuse politique des quotas ; il est aussi l’illustration d’une volonté manifeste de décourager la solidarité des citoyens par des mises en jugement exemplaires.
Le 22 octobre 2007, Florimond Guimard, professeur des écoles à Marseille, a comparu devant le tribunal d’Aix-en-Provence pour s’être opposé à l’expulsion d’un père d’élève à l’aéroport de Marignane. Le procureur a requis "une peine symbolique de 2 mois de prison avec sursis. En septembre, Marie-Françoise Durupt s’est vue relaxée pour les mêmes chefs d’inculpation par le tribunal de Bobigny, le parquet décidant de faire ensuite appel. Kadidja - militante de l’APEIS 93 - est elle aussi poursuivie pour "entrave à la circulation d’un aéronef".

Les expulsions doivent cesser.
Les personnes sans-papiers doivent être régularisées.
Les citoyens, citoyennes, éluEs, syndicalistes poursuivis en justice pour délit de solidarité, doivent être relaxés.


Nous serons présents, en nombre,
Lundi 26 novembre 2007 à Lyon

12h00 départ Place Gabriel Péri Lyon 3e (métro Guillotière)
Manifestation
14h00 devant le Tribunal 67, rue Servient (Lyon 3e)
Mobilisation citoyenne
pendant le procès

Arrêt des poursuites contre Kadidja,

Relaxe pour François Auguste et Florimond Guimard !

mardi, novembre 13, 2007

Morin Finkielkraut


Finkielkraut et Edgar Morin
envoyé par hopto

Monsieur Morin dit, que tous ceux qui critiquent Israël ne disent pas, à l'image du président Iranien, qu'Israël n'a pas le droit d'exister. Je répondrais ceci: et quand bien même on le dirait? Je suis anti-sioniste et je le revendique. Si il est vrai que le président Ahmadinejad disait que l'entité sioniste doit cesser d'exister, alors je suis en accord avec lui. Je suis aussi pragmatique, et je ne suppose pas que cela arrivera ni que cela doit arriver par la force. Cependant, comme je suis anti-colonialiste, anti-raciste, anti-apartheid et anti-ghettoisation, je suis aussi anti-sioniste.
Monsieur Morin le dit d'ailleurs très bien: de nombreux commentateurs Israéliens racontent le racisme quotidien pratiqué par l'état d'Israël, non seulement à l'égard des Palestiniens mais aussi des Arabes Israéliens et de certaines communautés juives. Il y a aussi des règles tels que l'inscription de l'appartenance ethnique (juif, arabe...) sur la carte d'identité et l'impossibilité pour un juif israélien d'adopter un non-juif. Monsieur Finkielkraut ferait bien de séjourner quelques temps en Israël ou même simplement d'écouter ceux et celles qui connaissent la réalité de ce pays et le décrivent honnêtement.

lundi, novembre 12, 2007

Ces cons d'amerloks. Ces cons d'électeurs de Bush...

Vraiment? Pour diverses raisons il est temps de réécouter ceci:
Là-bas si j'y suis

De la censure et de l'obsession du passé




Alains Finkielkraut, invité du Zapping de France Inter se dévoile dans toute sa splendeur.

De l'interdiction faite à Bertrand Cantat de s'exprimer en chanson, par écrit ou en interview à propos de Marie Trintignant (on aimerait d'ailleurs savoir quelle auguste commission se pencherait sur les textes musicaux du barde bordelais afin de juger du degrès de trintignanité des dits textes!):


"La censure, c'est la civilisation même quand-même. On ne peut pas mettre à égalité le vrai et le faux. On ne peut pas...la censure c'est le droit. Le droit fixe des limites. Je pense que normalement la civilisation doit fixer des limites. Si on est à ce point obnuibilé par la liberté d'expression qu'on aie besoin du droit, alors vive le droit! (...) on veut que cette libération ne soit pas un trouble à l'ordre public (...) une éspèce de lacher tout qui est la barbarie même."


A propos de la critique des médias à l'école, A.F. veut 'débrancher' les enfants du présent et les envoyer dans le passé glorifié par ses semblables:

"...un sophisme attroce: nous voudrions apprendre à décripter les médias. C'est à dire pour mieux nous enfermer dans le temps médiatique on nous dit 'soyons critique des médias'. Non! il n'y a pas à être critique des médias, il n'y a pas à faire l'apologie des médias, il y a à débrancher l'école pour précisément libérer les enfants de l'enfermement dans le présent (...) c'est quoi la culture? C'est la merveille du dépaysement."


Et en déssert nous vous proposons notre habituel Israël (ne changeons pas une équipe qui gagne!):

"je parle de tous les antisionistes qui veulent pouvoir vivre dans le confort du dualisme binaire, de l'opposition manichéenne."

De quel dualisme s'agit-il? Ca on ne l'apprend pas. Peut-être d'être antisioniste non-antisémite, quand on sait la drôle de définition de l'antisémitisme d'un Finkielkraut...

mardi, novembre 06, 2007

"Ultra-" libéralisme vs. libéralisme "de gauche"

Le pouvoir et sa critique

Il est impératif de critiquer systématiquement le pouvoir, quel qu'il soit. Cela implique la nécéssité de critiquer systématiquement tous les acteurs au service du pouvoir quel qu'il soit et quels qu'ils soient.
Il faut refuser de se laisser piéger par le jeu de "l'ennemi de mon ennemi est mon ami". Je le répètes: tout pouvoir doit être soumis à la critique à tout moment. Qu'il y aie des luttes d'influence aux niveaux nationaux et internationaux entre différentes formes de (du) pouvoir, ne doit pas nous inciter à prendre partie pour l'une ou l'autre. On peut bien sûr penser qu'il est tactiquement nécéssaire de prendre partie dans le court terme, mais on doit toujours garder l'esprit critique et considérer tout pouvoir comme menaçant pour les libertés. La vraie menace n'est pas une forme de pouvoir ou une autre, mais bien le pouvoir d'une élite sur la majorité quelle que soit l'élite.

Là-bas si j'y suis