mardi, février 28, 2006

Compter un arabe et se reposer

Yoram Ettinger en passant par Azlob
(déscendre la page)

La victoire du Hamas encourage l’émigration arabe (en particulier parmi les fonctionnaires de l’Autorité Palestinienne et leur famille) et d’autre part, la radicalisation de l’antisémitisme en France et dans l’ex-URSS encourage l’immigration juive.
Les Juifs français ne fuient pas l'antisémitisme. Ils émigrent en Israel, par-ce qu'il le peuvent.
Ils le font par-ce qu'ils en ont les moyens, ou qu'on leur en donne les moyens. Ils partent, par-ce que là-bas, il y a la démocratie - pour eux.
Les Musulmans français n'émigrent pas pour fuir le racisme français. Ils restent en France, car pour la plupart d'entre eux, ils n'en ont pas le choix.

Pour M. Roche, cette émigration n'est pas une émigration "de détresse mais de choix personnel". Elle s'explique notamment selon lui par "l'amélioration des relations avec Israël" et "peut-être un horizon plus clair au Moyen-Orient qui a fait baisser les tensions".



Idan Landau en passant par AZLOB
Qu’est-ce qui sera perdu, au juste, le jour où sera perdue la majorité juive ? Arnon Sofer ne le précise pas. A chacun ses obsessions. Certains parlent de la fin du « caractère juif » de l’Etat. Mais cela ne tient pas. Maintenant déjà, d’après les chiffres d’Arnon Sofer, 42% des habitants du pays, Territoires compris, sont palestiniens. Leur influence sur le « caractère juif » de l’Etat est nulle, à moins que la discrimination et le racisme ne doivent être tenus pour des qualités juives. Un cinquième des citoyens d’Israël sont arabes. Reçoivent-ils un cinquième des terrains à bâtir, un cinquième des ressources en matière d’enseignement et en infrastructures, un cinquième des postes dans la fonction publique ? Evidemment non. La discrimination flagrante à leur égard se poursuit depuis des décennies déjà, y compris dans les régions où ils constituent la majorité.