vendredi, avril 07, 2006

Une étude de deux cas

Dernièrement, j'ai eu l'occasion de participer à la réunion de syndic de ma copropriété. Un des sujets du jour, était le remplacement des rembardes en bois, qui pourissent. C'est dangereux. On a discuté des devis proposés par le syndic, et des matériaux qui pourraient être utilisés. Un voisin a loué le bois exotique comme étant très résistant aux intempéries. Après avoir hésité, j'ai pris la parole pour dire que, je ne m'opposerais pas à la majorité, mais que je n'étais pas pour une utilisation de bois provenant de forets menacées (Teck...).
"Je ne m'opposerai pas à la majorité", ais-je dit.
En effet, non seulement, je ne me voyais pas trop à un contre dix, mais en plus, je respecte le choix démocratique. Cependant, un choix immoral (utilisation de bois menacés) peut-il être démocratique?

En ce moment, les facs sont bloquées, et avec, les bibliothèques. Ceci a été voté (enfin, la nature du vote est le sujet d'un autre débat). J'ai déja dit, lors de discussions avec d'autres étudiants, que malgrès mon opposition au bloquage (à mon avis, anti-démocratique), je respectais le choix démocratique de la majorité. Mais, un choix immoral (bloquer l'accès d'un lieu public) peut-il être démocratique?

Il y a d'autres exemples, que je ne citerais pas, par peur d'être accusé coupable d'exagération.