La secrétaire générale de l'UNEF, Anne Delbende a dit que pour faire baisser le chômage on pourrait relancer la consommation. Evidemment, dans le court terme, c'est comme ça que ça marche. Cependant, plus on consomme, plus on devient dépendant du travail, et plus on est vulnérable. Ce mot me fait penser à cet autre mot à la mode:précarité. Après tout, la compétitivité exige souvent de délocaliser, ce qui entraine le chômage.
Le sociologue Erwan Lecoeur a dit qu'il n'était pas tellement surpris par les casseurs, puisque c'est la même chose tous les ans. Lorsque des jeunes cassent sans raison, il y a malaise, comme on a vu dans les banlieues à l'automne dernier. Comme l'a dit A.Delbende, la violence reflète la précarité des jeunes et leur déprime. Seulement tout le monde a voulu lui faire dire qu'elle justifiait la violence. Voila le niveau du débat: les politicos et les journaleux qui veulent nous faire croire qu'ils ne font pas la différence entre justification et explication.
Il me semble qu'aujourd'hui les vrais penseurs sont les sociologues. Il me semble que c'est eux qu'il faut écouter.
mardi, mars 28, 2006
Mots Croisés (France2)
Publié par Jez à 12:24 AM
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