vendredi, mars 10, 2006

La Lutte En Continu

Après avoir discuté avec des étudiants bloquant la fac, je suis arrivé à la conclusion qu'éffectivement, bloquer permet d'avoir des conversations intéréssantes! Ceci dit, je pense toujours que bloquer une université et a fortiori des bibliothèques est anti-démocratique (même si c'est une action qui a été votée) et qu'aussi difficile que cela paraisse, il doit (dans tous les sens du terme) y avoir d'autres moyens de se faire entendre.
Sur la question du CPE, je pense que ce n'est qu'une loi parmis tant d'autres qui permet de faire de nous des ésclaves du système plutôt que des citoyens au service des citoyens.
Le CPE est une raison de plus de dire que nous ne voulons pas être des pions dans un système de consommation à outrance. C'est encore une raison de refuser de servir cette société de consommation en changeant nos habitudes. Tant que nous serons attachés à nôtre liberté de consommer sans faire attention aux conséquences de nos actes, nous continuerons à être des travailleurs au service du capital et non au service de l'humanité.
Pour moi, il est important de consommer intélligemment. C'est à dire que nous devons consommer de façon plus saine pour nous et pour l'environnement: le bio, la permaculture...Nous devons aussi consommer de façon plus équitable: le commerce équitable.
Il est aussi difficile de se faire entendre sur ces sujets que sur des sujets plus précis tels que le CPE. Cependant, ais-je le droit de bloquer des lieux publics à vocation éducative et culturelle pour faire entendre mes idées? Je ne le pense pas, et je ne le veux pas. L'évolution des mentalités se fait à mon sens par le dialogue et non pas par la confrontation.
Je ne prétend pas que le gouvernement peut entendre la raison. Ce n'est pas dans son intérêt et ce n'est pas sa fonction. Même lorsque le gouvernement fait marche arièrre sur une loi telle le CPE, l'impression de victoire n'est qu'un leurre, puisque nous restons au service de l'etat alors que c'est lui qui devrait être à nôtre service. Que dis-je! Nous devrions être l'etat.