Le Monde DiplomatiqueCondamner Chomsky dans cette affaire impose, au minimum, de dire ce que l’on réprouve exactement : une erreur tactique ou le principe même de la défense inconditionnelle de la liberté d’expression ? Dans le second cas, il faut alors indiquer que la France ne possède pas, en matière d’expression d’opinions, la tradition libertaire des Etats-Unis. Là-bas, la position de Chomsky ne choque presque personne. Parfois comparée à la Ligue des droits de l’homme, l’American Civil Liberties Union, dans laquelle militent de nombreux antifascistes, porte ainsi plainte devant les tribunaux si on interdit au Ku Klux Klan ou à des groupuscules nazis de manifester, fût-ce en uniforme, dans des quartiers à majorité noire ou juive (6). Le débat à ce propos oppose donc deux traditions politiques différentes, l’une dominante en France, l’autre aux Etats-Unis, et pas un Noam Chomsky, représentant d’une ultra-gauche dévoyée, face à une France républicaine.
dimanche, octobre 30, 2005
La raison éxiste-t-elle encore en France?
Publié par Jez à 3:26 PM |
vendredi, octobre 28, 2005
La Lettre (Léo Férré)
Ton ombre est là, sur ma table, et je ne saurais te dire comment le soleil factice des lampes s'en arrange
Je sais que tu es là et que tu ne m'as jamais quitté jamais
Je t'ai dans moi, au profond, dans le sang, et tu cours dans mes veines
Tu passes dans mon coeur et tu te purifies dans mes poumons
Je t'ai
Je te bois, je te vis, je t'envulve et c'est bien
Je t'apporte ce soir mon enfant de longtemps, celui que je me suis fait, tout seul, qui me ressemble, qui te ressemble, qui sort de ton ventre, de ton ventre qui est dans ma tête
Tu es la soeur, la fille, la compagne et la poule de ce Dieu tout brûlant qui éclaire nos nuits depuis que nous faisons nos nuits
Je t'aime
Il me semble qu'on m'a tiré de toi et qu'on t'a sortie de moi
Quand tu parles je m'enchante
Quand je chante je te parle
Nous venons d'ailleurs, tous les deux. Personne ne le sait.
Quand je mourrai tu ne pourras plus vivre que dans l'alarme
Tu n'auras plus un moment à toi
Tu seras mienne, par-delà ce chemin qui nous séparera
Et je t'appellerai
Et tu viendras
Si tu mourrais, tu m'appellerais
Je suis la vie pour toi, et la peine, et la joie, et la Mort
Je meurs dans toi, et nos morts rassemblées feront une nouvelle vie,
Unique, comme si deux étoiles se rencontraient, comme si elles devaient le faire de toute éternité, comme si elles se collaient pour jouir à jamais
Ce que tu fais, c'est bien, puisque tu m'aimes
Ce que je fais, c'est bien, puisque je t'aime
A ce jour, à cette heure, à toujours, Mon Amour
Publié par Jez à 9:14 PM |
Jugement
Des pensées...
Tout le monde juge, tout le temps. Avoir une opinion, c'est par définition juger, puisque cette opinion va à l'encontre de celles d'autres personnes. On peut décider de ne pas laisser notre jugement de l'opinion de quelqu'un influencer notre jugement de la personne, mais c'est tout.
On peut aussi décider de ne pas partager notre jugement de l'opinion de quelqu'un, mais n'est-ce pas là faire preuve d'un manque de courage? Il faut avoir le courage de ses opinions, dit-on. Mais ce n'est là qu'un jugement!
Publié par Jez à 6:44 PM |
jeudi, octobre 27, 2005
Les propos d'Ahmadinejad
RFI«Bientôt, nous connaîtrons un monde sans Israël et sans les Etats-Unis (…). La nation musulmane ne permettra pas à son ennemi historique de vivre en son coeur même»
L'idée que cette 'menace' est sérieuse est du domaine du fantasme. Ce ne'est que de la pure propagande, au même titre que quand Bush parle de 'croisade', d''axe du mal' ou encore quand certains dirigeants français parlent d'islamisation de la France ou de dangers pour l'idéal républicain. D'ailleurs l'appel aux instincts de peur face à l'Iran est elle même une forme de propagande.
«Les dirigeants de la nation musulmane qui reconnaîtront Israël brûleront dans les flammes de la colère de leur propre peuple»,Le vice-Premier ministre israélien Shimon Peres a appelé à l'expulsion de l'Iran de l'ONU.
Oh la! ne serait-ce pas là de l'islamophobie?
Publié par Jez à 11:29 PM |
mercredi, octobre 26, 2005
Sarkozy à Argenteuil
Nouvel Obs"Ils ont raison de ne pas être contents, ils ont compris qu'on allait casser leur économie souterraine" a affirmé, Nicolas Sarkozy.
Le ministre de l'intérieur se montre tel qu'il est: Un cowboy en croisade contre toute expression de colère...tiens, ça me rappelle un certain...W. En amont, il y aura les Renseignements généraux (RG) qui "vont investir les quartiers", a-t-il expliqué. "Au besoin, on louera des appartements, on mettra en place des technologies pour faire du renseignement et fournir les preuves à la justice", a-t-il précisé.
On louera des appartements...comme ça y en aura encore moins pour les sans-abris!
Je ne sais pas comment on a pu croire que Chirac & co. étaient moins dangereux que Le Pen...
Publié par Jez à 9:16 PM |
Fausse argumentation
Qualification par associationPro-Choix
Description : Argument qui se fonde sur l’idée selon laquelle le fait qu’une personne soit associée de quelque façon à une autre lui confère les traits de cette autre personne. Les traits associés peuvent être négatifs ou positifs.
Exemple :
Vlad a joué avec les meilleurs musiciens du pays. Il doit donc être bon. [On dira alors qu’il a du prestige par association.]
Ce chanteur s’est produit aux noces d’un Hells Angels. La police devrait l’avoir à l’œil. [On dira alors qu’il est coupable par association.]
On savait déjà que Dieudonné avait eu des mots plutôt tendres envers l'un des cadres du FN accusé de tenir des propos révisionnistes qui lui ont valu d'être suspendu de ses fonctions de maître de conférence à l'université de Lyon III... On sait désormais que l'admiration est réciproque. Ainsi le site de Jean-Marie Le Pen affiche-t-il un message de soutien à l'humoriste contre Marc-Olivier Fogiel dont nous reproduisons la prose tellement elle parle d'elle-même....
Dieudonné-Jean-Marie Le Pen même combat !!!
Publié par Jez à 10:05 AM |
samedi, octobre 22, 2005
Parlons laxisme
Voici un vieux texte sur l'insécurité. Ici, ou ailleurs, c'est toujours d'actualité.
Parlons laxisme
L’article qui est à l’origine de la "Lettre ouverte" de Jacques Heuclin
Tournons-nous vers le discours qui se tient aujourd’hui en haut lieu à propos de la violence et de l’insécurité. D’un côté, après le meurtre de l’un des leurs, des milliers de policiers manifestent contre le ’’laxisme de la justice’’, en compagnie du dirigeant d’un grand syndicat (Marc Blondel) et avec le soutien du Premier ministre (Lionel Jospin), qui déclare ’’comprendre et partager leur colère’’. De l’autre, tout le monde semble avoir déjà oublié qu’il y a trois semaines, un tribunal d’assises acquittait un policier reconnu coupable d’un meurtre.
Les faits méritent d’être rappelés, afin d’éclairer le débat qui est en train de s’ouvrir sur la justice et son supposé ’’laxisme’’. Le 25 mai 1991, Aïssa Ihich, dix-neuf ans, meurt d’une crise d’asthme au commissariat de Mantes-la-Jolie, après avoir été tabassé par des policiers, devant témoins (un groupe de CRS). Les policiers et le médecin de la garde à vue sont laissés en liberté en attente du procès, qui n’a finalement lieu que dix ans plus tard, en 2001. Les accusés en sortent libres, avec seulement quelques mois de sursis. Le 9 juin 1991, Youssef Khaif, vingt-trois ans, est abattu par le policier Pascal Hiblot d’une balle dans la nuque, alors qu’il est en train de fuir une interpellation et qu’il se trouve à une distance de plus de dix mètres (d’après l’expertise balistique et l’autopsie). Le policier est laissé en liberté et le procureur n’ouvre aucune instruction. Après une plainte de la famille, une première instruction aboutit à un non-lieu. Après appel, un procès a finalement lieu, plus de dix ans après les faits, mais il se conclut, le 28 septembre dernier, par un acquittement.
Soulignons que ce laxisme-là n’est pas l’exception mais la règle : si les assassins de policiers croupissent en prison de nombreuses années, il est en revanche rarissime que les ’’bavures’’ policières causent à leurs auteurs ne serait-ce qu’une journée de prison. Souvenons nous, entre autres exemples, qu’en décembre 1998, Habib, dix-sept ans, était abattu à bout portant par un policier alors qu’il était en train de voler un autoradio : le policier fut laissé en liberté en attente de son procès, qui eut finalement lieu en septembre dernier. Le policier en est sorti libre, avec simplement trois ans de sursis. Rappelons aussi que le 17 décembre 1991, Abdelkader Bouziane, seize ans, était abattu d’une balle dans la nuque par un policier : dix ans plus tard, le policier n’a pas fait une seule journée de prison, et le Parquet d’Orléans vient de requérir un non-lieu.
Rappelons par ailleurs, à titre de comparaison, que le coéquipier de Youssef Khaïf, lui, a pris trois mois fermes pour vol de voiture, et que Saïdi Lhadj, qui avait renversé accidentellement une collègue de Pascal Hiblot, ce même soir du 9 juin 1991, a été condamné pour homicide involontaire à dix ans de prison ferme. Rappelons enfin que quelques années plus tard, un autre jeune de Mantes la Jolie a été condamné à quatorze ans de prison ferme pour avoir blessé un policier en lui tirant dessus. [1]
Ces faits appellent quelques questions, et en premier lieu celle-ci : Lionel Jospin, si prompt ces derniers jours à ’’partager la colère’’ des policiers, a-t-il eu un mot pour les proches de Youssef Khaif, a-t-il ’’partagé leur colère’’ après l’acquittement de son meurtrier ? La réponse est non. Lionel Jospin n’a rien dit, de même qu’il a brillé par son absence et son silence le 17 octobre dernier, lorsque des milliers de manifestants ont commémoré le quarantième anniversaire des massacres d’octobre 1961, et que Bertrand Delanoë a inauguré une plaque sur le Pont Neuf en hommage aux quelque deux-cent Algériens alors assassinés par... la police parisienne.
Autre question : Marc Blondel est-il allé à Mantes-la-Jolie le 29 septembre dernier, se joindre au dernier hommage à Youssef Khaïf, comme il s’est joint mardi dernier au cortège des policiers en colère ? Est-il allé au procès, soutenir la famille de la victime ? Là encore, la réponse est non. Ni Blondel, ni Thibaut, ni Notat, ni Hollande, ni Hue, ni Lipietz, ni Mamère, ni Laguiller, ni Krivine. Seul était présent Bruno Mégret, venu soutenir le policier coupable. Aux côtés de la famille Khaïf, aucun parti, aucun syndicat. Seul le MIB (Mouvement de l’immigration et des banlieues) était réellement présent, ainsi que quelques membres de la CNT, du MRAP ou de l’Observatoire des Libertés Publiques.
Dernière question : à chaque fois qu’un policier se fait tuer, sa photo fait la une de plusieurs quotidiens, mais combien de photos d’Aissa Ihich, de Youssef Khaif, d’Abdelkader Bouziane et des autres à la une de France-soir ou du Parisien ? Aucune. Et à la une des autres journaux ? Pas tellement plus.
Parlons laxisme, donc, mais demandons-nous où se trouve le laxisme le plus avéré, le plus extrême et le plus criminel. Et interrogeons-nous sur le cas que ’’nos’’ démocraties font du principe de l’égalité en dignité et en droits. Mesurons, enfin, le prix que ’’nos’’ dirigeants, ’’nos’’ grands médias et ’’notre’’ justice accordent à une vie de ’’jeune des banlieues’’.
Pierre Tévanian
Pierre Tévanian
Une version plus longue de ce texte est parue dans L’Humanité le mercredi 31 octobre et dans Libération le 2 novembre 2001. Ce texte est à l’origine d’une Lettre ouverte" de Jacques Heuclin, commentée sur ce site : cf. "Le philosophe, le député-maire et les "irrécupérables", dans la rubrique "Étude de cas"]]
Publié par Jez à 10:29 AM |
jeudi, octobre 20, 2005
Sujets sensibles et censure
Hier je me suis entendu dire quelque chose qui m'a littéralement fait bondir. Ca m'a tellement choqué que je voulais en parler immédiatement, mais je me suis dit "la nuit porte conseil". Eh bien, la nuit a porté conseil, et je suis toujours autant en colère, bien que légèrement plus calme...
"Sur les sujets sensibles, il n'y a pas de place pour un discours logique" m'a-t-elle dit.
"QUOI?!" ais-je hurlé(intérieurement).
Le sujet sensible en question était la prostitution.J'avais démontré-à l'aide d'arguments logiques-que la prostitution ayant éxisté 'depuis la nuit des temps', et étant donné qu'elle éxistera sûrement encore longtemps, il est nécéssaire de légaliser complètement, afin d'offrir plus de protection aux travailleuses du sexe.
J'accepte que tous ne sont pas forcément de la même opinion, mais on doit présenter des arguments logiques si l'on veut démontrer que la légalisation est dangereuse. Tout ce que la personne en face de moi a pu me dire, était des arguments en forme de quéstions, du genre "dans quelle profession, à part la boxe, risque-t-on plus de se faire tabasser que dans la prostitution?". Hmmm...Et ça prouve quoi? Je n'aurais même pas dû répondre à un tel 'argument'.
Le pire, c'est que j'étais accusé d'ignorer les faits, c'est-à-dire que les prostituées sont régulièrement violentées. Exactement! En général par les flics, les macs et les clients. Si la loi reconnait réellement la prostitution, les flics seront moins enclins à tabasser les travailleuses (et travailleurs) du sexe. Aux Pays-Bas, la prostitution est plus ou moins légale(de même que certaines drogues), et le proxénétisme reste un délit. En ce qui concerne les clients qui abusent des prostituées, il serait beaucoup plus facile de les poursuivre si la prostitution était réellement reconnue et organisée.
Voila comment j'ai présenté de façon logique mes arguments. Que me répond-t-on alors? Que les sujets sensibles ne permettent pas le discours logique. Je plains les prostituées!
Publié par Jez à 8:52 PM |
mercredi, octobre 19, 2005
Le pardon
Nouvel Obs
C'est sûr que ce sera dur pour les enfants de pardonner leurs parents. Cependant, n'oublions pas que c'est à la société de les juger, et non pas les proches.
Publié par Jez à 3:40 PM |
jeudi, octobre 13, 2005
mercredi, octobre 12, 2005
La Parole à Pascal Sevran!
yahoo
Pascal met les pendules à l'heure et revendique la 'paternité' de quelques stars ac.
Publié par Jez à 11:49 PM |
Suite de l'affaire...
yahoo "Et je n'ai pas attendu Dieudonné pour défendre des idées républicaines et combattre le racisme de façon claire à une heure de grande écoute."
Ah...les fameuses valeurs républicaines...que ferait on sans elles?!
Publié par Jez à 11:46 AM |
L'affaire Dieudonné/Fogiel
Marc-Olivier Fogiel et France 3 avaient diffusé un SMS présenté comme émanant d'un téléspectateur mais qu'un collaborateur de l'émission a ensuite reconnu devant la justice avoir lui-même rédigé.
Ca parait clair. Il y a eu fabrication. Or, à priori, le SMS était présenté comme émanant d'un téléspectateur. Peut-on appeler ça de la diffamation? je ne le sais pas-je ne le pense pas; cependant, est-ce moralement acceptable de la part d'un média public? pas d'après moi, et si cette histoire est vraie, je dirais que Mr Fogiel ferait bien de démissionner. Mais bien sûr seuls ceux qui n'ont pas assez d'audience démissionnent, c'est bien connu!
Publié par Jez à 11:36 AM |
samedi, octobre 08, 2005
Antisémitisme
lien
Philosophe ou majicien des mots? Tout d'abord on utilise le terme 'sémite' à tort pour définir exclusivement les juifs (antisémite), alors que le terme évoque un groupe de langues orientales dont l'Hébreu et l'Arabe. Ensuite on confond sionisme et pro-Israel (Anti-Israel équivaudrait à antisionisme), alors qu'il y a de nombreux sionistes opposés à un état juif. Maintenant, Alain Finkielkraut redéfinit à lui tout seul le terme 'antisémite'.
En revanche, l’antisémitisme qui se développe est un antisémitisme qui s’exprime au nom de la religion humaine. Non pas au nom de la nation contre la croyance dans la similitude des hommes et dans leurs droits égaux, mais au nom de la religion de l’humanité. On reproche aux Juifs de trahir ces droits. C’est un antisémitisme qu’on ne peut pas culpabiliser par référence au passé puisqu’il n’a rien à voir avec ce passé. Ce n’est pas un antisémitisme de type racial, qui suscite généralement une mobilisation générale. C’est un antisémitisme antiraciste”, expliqua Alain Finkielkraut.Alors être humaniste serait à présent antisémite? Peut-on alors dire que c'est anti-chrétien ou anti-musulman?
“Il ne s’agit pas d’une haine raciale contre laquelle ils pourraient protester en traînant leurs détracteurs devant les tribunaux. Comment fait-on pour combattre la haine antiraciste? C’est très difficile”, note-t-il.Il est apparemment primordial de trainer qui que ce soit devant les tribunaux qui ose dire quelquechose qui pourrait éventuellement paraitre antisémite à certains, même si on n'a pas d'arguments.
Là on est carrément dans le domaine de la fantaisie. Après avoir défini le 'nouvel antisémitisme' comme étant humaniste, le voila qui le définit comme étant islamo-progressiste. Qui sont ces progessistes qui font copain-copain avec des islamistes-et pour le compte d'une 'religion humaine' qui plus est?!
D’après Alain Finkielkraut, pour caractériser proprement le nouvel antisémitisme, il faudrait l’appeler “islamo-progressiste.”
C’est cela qu’il faut bien se mettre en tête. Les mêmes qui attaquent aujourd’hui avec véhémence tout ce qui porte le nom d’Israël seront les premiers à se mobiliser contre l’antisémitisme de facture classique. Ils sont antifascistes.
Mais malheuresement, Israel n'est pas un état comme les autres. On peut débattre des fondements impérialistes et racistes d'un état tel que les Etats Unis d'Amérique ou l'Australie (parmis d'autres) sans trop se faire de souci. Mais oser débattre du caractère démocratique d'un état juif et donc par définition exclusif, c'est ce rendre coupable d'antisémitisme.
Les Juifs se sont alors retrouvés dans une situation très étrange, soumis à une espèce de chantage avec un pistolet symbolique sur la tempe. On leur dit: “Vous allez être gentils. Vous ne voulez pas de Dieudonné. Donc, acceptez une fois pour toutes que l’on parle de la mémoire juive à égalité avec la mémoire des autres peuples”. On demande ainsi aux Juifs de “partager” la Shoah.Et le voila qui confond 'Shoah' et 'esclavage'! Personne ne demande aux juifs de partager la Shoah. Comment serait-ce possible, puisque 'Shoah' est un terme qui désigne l'holocauste juif du XXème siècle. Non, c'est le devoir de mémoire par rapport aux tragédies humaines de notre histoire commune qui leur est demandé.
Voila comment on fait dire aux mots ce qui nous arrange. Si seulement j'avais su ça au moment du bac de philo!
Publié par Jez à 7:38 PM |