Il est impératif de critiquer systématiquement le pouvoir, quel qu'il soit. Cela implique la nécéssité de critiquer systématiquement tous les acteurs au service du pouvoir quel qu'il soit et quels qu'ils soient.
Il faut refuser de se laisser piéger par le jeu de "l'ennemi de mon ennemi est mon ami". Je le répètes: tout pouvoir doit être soumis à la critique à tout moment. Qu'il y aie des luttes d'influence aux niveaux nationaux et internationaux entre différentes formes de (du) pouvoir, ne doit pas nous inciter à prendre partie pour l'une ou l'autre. On peut bien sûr penser qu'il est tactiquement nécéssaire de prendre partie dans le court terme, mais on doit toujours garder l'esprit critique et considérer tout pouvoir comme menaçant pour les libertés. La vraie menace n'est pas une forme de pouvoir ou une autre, mais bien le pouvoir d'une élite sur la majorité quelle que soit l'élite.
Là-bas si j'y suis
mardi, novembre 06, 2007
Le pouvoir et sa critique
Publié par Jez à 4:30 PM
Libellés : élite, Halimi, là-bas si j'y suis, mermet, pouvoir, propagande, résistance
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